Les boissons non-alcoolisées meilleures pour la santé et tendance
«L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération», «Boire ou conduire il faut choisir» ou encore «Mieux vaut boire moins mais mieux». Dans un pays où la consommation d’alcool est une tradition, les campagnes publicitaires d’utilité publique poussent les français à boire avec plus de modération. Alors que les fêtes de fin d’années s’en viennent, les boissons non-alcoolisées apparaissent comme LA solution pour réduire les accidents routiers, très nombreux en cette période, et mieux apprécier les repas festifs. De plus en plus populaires, les alternatives aux boissons alcoolisées innovent et deviennent à la mode.
Réduire la consommation d’alcool
Le Dry-january, tout droit venu d’Angleterre consistant à ne pas boire d’alcool le premier mois de l’année, est de plus en plus suivi par les Français, 30% en janvier 2024, malgré les campagnes des lobbies des producteurs d’alcool. Ceci est un signe du changement opérant dans la société sur la prise de conscience à propos de la consommation d’alcool. Même si la France reste le sixième pays comptant le plus de consommateurs d’alcool, cela pourrait changer grâce à la promotion des boissons non-alcoolisées ! Et pourquoi pas commencer avant janvier pour montrer que les moments festifs peuvent être célébrés sans spiritueux.
Les boissons sans alcools ne sont plus ennuyeuses mais trendy
Sur les étales des supermarchés, les vins sans alcool sont de plus en plus présents depuis quelques années. Mais qu’est-ce qu’un vin sans alcool ? Un vin non-alcoolisé est dans un premier temps un vin ordinaire contenant entre 8,5 et 9% pourcents d’alcool. C’est dans un second temps que ce liquide est distillé pour que l’alcool s’évapore. A savoir qu’un vin sans alcool peut être commercialisé avec cette appellation même s’il contient moins de 2% pourcents d’alcool après évaporation. Et seuls les vins sans appellation d’origine contrôlée peuvent être sans alcool.
Si les vendeurs de spiritueux tardent encore à en proposer dans leur boutique notant le goût de ces vins très singuliers de ceux alcoolisés, leur popularité indiscutable vient en partie du moindre impact sur la santé. Il est tout de même important de rappeler que la consommation d’alcool fréquent augmente les risques de cancers, de cirrhoses ou encore des troubles cardiovasculaires et cérébraux. Les vins sans alcool et moins sucrés sont donc parfaits pour les femmes enceintes, les diabétiques ou encore les athlètes qui peuvent se tourner vers ce type de boisson pour une meilleure inclusion lors des moments festifs.
On a testé pour vous :
– Le pinot noire rosé de la maison Löffler du pays de Bade (Allemagne) <0,5%, 0,75l, 13,80€, notes de pamplemousse et des arômes de fraise à déguster avec une feuille de menthe et un glaçon
– Le sauvignon blanc Divin vigneron du domaine J. de Villebois de la région Touraine, 0,5%, 0,75l, 16€, arômes de fruits à chair blanche avec quelques notes épicées
– Le vin de Cahors de la marque « French Paradox », <0,5%, 0,75l, 24€, arômes de fruits rouge au caractère gourmand des vins du Sud-Ouest
Un marché en hausse
Et si vous n’êtes pas amateur du goût du vin, il existe une multitude de boissons non-alcoolisées pour le plaisir de nos palais. Les mocktails, littéralement « imitation aux cocktails », offrent la possibilité de boire des boissons élaborées sans l’effet néfaste de l’alcool. Preuve de la forte demande de ces breuvages, les bars proposent des mocktails les plus originaux les uns des autres qui sont parfois, et c’est malheureux de le dire, aussi cher que des cocktails… Sortir en terrasse sans boire d’alcool devient tout aussi cool !
Idée recette mocktail : le mocktail pétillant à l’orange
– Ingrédients : 2 citrons verts, 3 oranges, 1 morceau de gingembre, feuilles de menthe fraîche, 50 ml de jus de grenade et 1l d’eau pétillante
– Mélangez dans un grand saladier ces ingrédients et conserver au frais au moins 2 heures
– Servir dans un verre à whisky rempli de glaçons servi avec une rondelle de citron vert
Et si vous êtes en manque de bulles pour célébrer la fin d’année, des vignerons se lancent sur du champagne sans alcool sous le nom de vins effervescents respectant les règles d’appellation. Comptez malgré tout une cinquantaine d’euros la bouteille.
Recommandation de vins effervescents :
– La cuvée vintage de chez French Bloom, 0.00%, 0,75l, 109€, élaborée à partir de Chardonnay français biologiques avec un vieillissement du vin en fûts de chêne dévoilant une richesse d’arômes et de saveurs offrant une expérience de dégustation
– L’effervescent muscat doux sans alcool de la marque Le petit béret, 0.00%, 0,75l, 15€, les bulles se fondent merveilleusement à la structure et mettent en relief de fines touches d’amertume et des saveurs fruitées intenses
Yasmine Benaïssa
Une révolution du végétal
Moins de viande, plus de légumes, une meilleure santé pour un meilleur portefeuille ? Quand la nature s’invite au restaurant, les restaurateurs innovent dans des plats végétariens et vegans pour le plus grand plaisir des adeptes.
Dans ce contexte environnemental et économique, certains ont fait le choix de renoncer à la viande pour différentes raisons. Nombreuses sont les raisons de baisser sa consommation de viande ou d’arrêter totalement tout produit d’origine animale.
Plus conscient du bien-être animal, de l’exportation, de la santé, de l’environnement. Les clients évoluent leurs modes de consommation, moins de viandes, moins d’huile de palme, plus de légumes et plus de couleurs dans nos plats !
Impact économique
Avec le prix de la viande aujourd’hui, certains disent avoir arrêté d’en manger pour des raisons économiques. C’est le cas de nombreux étudiants ou des foyers précaires. « Manger de la viande est devenu un luxe, qu’on ne peut plus se payer ». Selon France 3 régions 20% des étudiants ne mangent pas à leur faim, et se dirigent plutôt vers une alimentation à base de féculents qui tient au corps longtemps et financièrement plus accessible.
Impact environnemental
Pour comprendre l’impact environnemental, prenons un régime omnivore. Pour produire un kilogramme de viande de bœuf, cela reviendrait à environ à 27 kg CO₂e produit, on comprend les environnementaux, pour un régime végétarien, pour produire du fromage par exemple, le bilan carbone revient à environ 13,5 kg de CO₂e. Pour un régime végan, le bilan carbone pour produire des lentilles est d’environ 0,9 kg de CO₂e. (source Étude de Poore et Nemecek 2018).
Les chiffres démontrent clairement l’impact environnemental de la production de viande. Passer à un régime végétal réduit drastiquement l’impact environnemental, car la production de viande est l’une des principales sources d’émissions de gaz à effet de serre dans le secteur alimentaire. Elle est responsable de 14,5 % des émissions mondiales, principalement en raison de la fermentation entérique des ruminants, de la déforestation pour les pâturages et de la production de nourriture pour le bétail.
Impact pour la santé
Une consommation excessive de viande rouge engendrait des risques accrus de maladies cardiovasculaires, comme le diabète de type 2 et certains cancers (notamment colorectal). Les régimes végétariens et véganes, riches en fibres provenant des légumes, fruits, céréales complètes et légumineuses, favorisent une meilleure santé intestinale et préviennent la constipation.
Par ailleurs, les régimes à base de plantes sont souvent moins caloriques tout en étant riches en nutriments, ce qui peut aider à maintenir un poids santé.
Les industriels et restaurateurs s’adaptent à ce nouveau marché du végétal
L’explosion des produits à base de légumes est en plein essor, les substituts de viande ou de produits laitiers connaissent une croissance exponentielle. Des marques comme Beyond Meat, Impossible Foods, Alpro, ou encore Nestlé dominent ce nouveau marché.
De plus en plus de restaurants proposent des options végétales, intégrant ces alternatives dans leurs menus standards. Ou même des restaurants entièrement végétariens ou végan, où leurs cartes ne sont exclusivement constituées de plats savoureux sans viande ni d’origine animale.
La haute gastronomie s’adapte également à cette nouvelle ère du végétal, la Cheffe Claire Vallée, du restaurant On a à Arès, a décroché une étoile Michelin en février 2021, une distinction historique. C’est la première étoile accordée dans le monde, à un restaurant proposant des plats uniquement végans.
Les grands groupes de fast food comme McDonald’s, Burger King, et KFC ont introduit des menus végétariens et véganes pour s’adapter à leurs nouveaux clients.
L’influence des réseaux sociaux
Les plateformes comme Instagram et TikTok jouent un rôle clé dans la popularisation des régimes végétariens et véganes. Des influenceurs véganes partagent recettes, astuces et avantages du mode de vie végétal. Les hashtags tels que #PlantBased, #VeganLife, ou #MeatlessMonday gagnent en popularité.
Le « flexitarisme » en plein essor
Beaucoup adoptent une approche intermédiaire, réduisant leur consommation de viande sans l’éliminer complètement. Des campagnes comme le « Lundi vert » ou le « Veganuary » incitent à adopter un mode de vie plus végétal de manière progressive.
Aujourd’hui, la cuisine plus responsable et plus verte n’a plus de secret pour personne, que l’on soit adepte végan, végétarien, flexitarien ou tout simplement curieux de découvrir de nouvelles façons de manger, en 2025 continuons de développer nos consciences sur le bien-être animal et sur l’environnement.
Pauline Charmeux

