Marine Lepen, présidente du Rassemblement National a été condamnée à 2 ans de prison ferme, 5 ans d’inéligibilité et 100 000 € d’amende pour détournement de fonds européens. La justice l’a jugée responsable d’un système de rémunérations fictives.
La condamnation de Marine Lepen bouscule l’opinion publique, le verdict largement relayé dans tous les médias. Considérée entre autres comme favorite pour l’élection présidentiel, son parti ayant grandement gagné en notoriété depuis la dernière décennie, cette condamnation pose beaucoup de questions.
Le dernier sondage (IFOP) prêtait 33% d’intentions de vote au RN pour la prochaine élection présidentielle. Les français ont ils moins confiance en Marine Lepen ? Cette condamnation et l’attention médiatique qui lui est consacrée vont elles lui donner plus de crédit ? Un premier état des lieux est possible avec quelques infographies, basé sur une balise d’opinion réalisée par lFOP.
1ère infographie : Les français souhaitent ils que Marine Lepen se présente à l’élection présidentielle ?
Avant la condamnation :
Après la condamnation :
Deuxième infographie : les français pensent ils que Marine Lepen va se présenter aux élections de 2027 ?
Avant la condamnation :
Après la condamnation :
Les français semblent d’avantage souhaiter que Marine Lepen se présente aux élections présidentielles depuis sa condamnation, ils semblent cependant avoir plus tendance à penser qu’elle ne se présentera pas.
Une dernière infographie pour se situer : l’évolution de votes du RN au premier tour des présidentielles depuis la création du parti :
Si le dernier sondage de l’IFOP à ce sujet prêtait 34% d’intentions de vote au Rassemblement National pour le premier tour des élections présidentielles de 2027 (un record historique pour le parti), c’est une prévision d’autant plus hypothétique depuis la condamnation de la présidente du parti. Si les adhérents du RN réaffirment largement leur soutien, Marine Lepen est d’avantage acculée par ses rivaux politiques et leurs partisans. Une situation très incertaine pour le parti d’extrême droite, qui verra peut être son ascension empêchée.
