Quel est l’avenir pour les orques de Marineland ?

Le 5 janvier, Marineland fermera définitivement ses portes, suite à la loi de novembre 2021, qui a donné un délai de quatre ans pour interdire les cétacés dans les delphinariums. Il se pose maintenant la question d’où placer les animaux encore présents dans le parc.

© Les deux orques restantes à Marineland/ VALERY HACHE / AFP

Depuis quelques semaines, les deux orques restantes à Marineland, Wikie et Keijo, sont au milieu de controverses. Alors qu’elles devaient être transférées dans un autre parc aquatique à Kobe au Japon, la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher s’y est récemment opposée. En effet, ce parc ne respectait pas les conditions de l’Union européenne en matière de bien-être animal. Les deux orques resteront donc à Marineland jusqu’à ce qu’une expertise sur leurs conditions de vie soit faite par la cour d’appel d’Aix-en-Provence.

Ensuite, plusieurs pistes sont envisagées. Les orques pourraient être transférées dans un parc marin à Tenerife, aux Îles Canaries. Étant en Europe, la législation serait plus adaptée aux animaux. Cependant, des associations de protection animale comme One Voice s’y opposent, puisque les orques seraient toujours détenues en captivité dans un delphinarium, et forcées à faire des spectacles. À la place, elles plaident en faveur d’un transfert dans le sanctuaire marin de Nouvelle-Écosse, au Canada. Cet espace de 44 hectares géré par la Whale Sanctuary Project (WSP) permettrait à Wikie et Keijo de prendre une retraite bien méritée. Les animaux bénéficieront ainsi d’une liberté, tout en étant surveillés par des vétérinaires et nourries. Les orques ne pourront pas être relâchées complètement dans la nature. Elles ont toujours vécu en captivité et n’arriveraient pas à se débrouiller seules. L’idée du sanctuaire est donc la meilleure solution pour les défenseurs des animaux.


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